Vive qui vivre peut content
allègrement,
Car je ne vis, PASCHAL,
qu’en état
misérable :
Goûte qui peut goûter un
plaisir
agréable,
Car je ne goûte rien que
tristesse
et tourment.
Sente
qui peut sentir son heur abondamment,
Car je ne sens plus rien qu’un
malheur
effroyable :
Prenne qui prendre peut du
repos
amiable,
Car je n’ai que
travail
et peine
incessamment.
Paisse qui paître peut son
penser
d’espérance,
Car je ne pais le mien que de
dure
souffrance,
De soupirs
et de pleurs,
d’ennuis
et de douleur.
N’ai-je donc pas
raison,
mon PASCHAL, si je pleure,
Et si je blâme ainsi le
ciel
de mon malheur ?
Mais ainsi va celui qui naît en la
male-heure.
Vive qui vivre peut content
allègrement,
Car je ne vis, PASCHAL,
qu’en état
misérable :
Goûte qui peut goûter un
plaisir
agréable,
Car je ne goûte rien que
tristesse
et tourment.
Sente
qui peut sentir son heur abondamment,
Car je ne sens plus rien qu’un
malheur
effroyable :
Prenne qui prendre peut du
repos
amiable,
Car je n’ai que
travail
et peine
incessamment.
Paisse qui paître peut son
penser
d’espérance,
Car je ne pais le mien que de
dure
souffrance,
De soupirs
et de pleurs,
d’ennuis
et de douleur.
N’ai-je donc pas
raison,
mon PASCHAL, si je
pleure,
Et si je blâme ainsi le
ciel
de mon malheur ?
Mais ainsi va celui qui naît en la
male-heure.
En ligne le
19/07/18.
Dernière révision le 26/01/22.