Ma
nef
s’en va flottant dessus la
mer
d’Amour,
Tantôt bas, tantôt haut, comme les
flots
la pressent :
Nulles terres,
nuls ports
à mes yeux
s’apparaissent,
Rien que mer,
rien que ciel
je ne vois à l’entour.
Mes
antennes, mon mat sont
émus tout autour,
Du Cers et de l’Autan, qui mille
assauts
leur dressent :
Ma carène s’effondre, et mes
cables
s’abaissent,
Et mille
épais
brouillards
me recèlent le
jour.
Jupin
sis en son char
ses destriers rouges guide,
Et tonnant, éclairant, foudroyant par le vide,
Me met devant les
yeux
la mort
et son effroi.
J’appelle
en vain les Dieux, déplorant ma
fortune,
Mais sourds sont les Jumeaux,
et sourd aussi Neptune,
La
mer,
les
vents,
les Dieux conjurent
contre moi.
Ma
nef
s’en va flottant
dessus la mer
d’Amour,
Tantôt
bas, tantôt
haut, comme les flots
la pressent :
Nulles
terres,
nuls ports
à mes yeux
s’apparaissent,
Rien que
mer,
rien que ciel
je ne vois à l’entour.
Mes
antennes, mon mat sont
émus tout autour,
Du Cers
et de l’Autan,
qui mille assauts
leur dressent :
Ma carène
s’effondre, et
mes cables
s’abaissent,
Et mille
épais
brouillards
me recèlent le
jour.
Jupin
sis en son char
ses destriers rouges guide,
Et
tonnant,
éclairant,
foudroyant par le vide,
Me met devant les
yeux
la mort
et son effroi.
J’appelle en vain les
Dieux,
déplorant ma
fortune,
Mais sourds sont les
Jumeaux,
et sourd aussi Neptune,
La
mer,
les
vents,
les Dieux
conjurent contre moi.
En ligne le
20/03/20.
Dernière révision le 24/04/24.