Quand i’apperçoy la
face
de ma Belle,
Ie la compare au Soleil
radieux:
Son front
me semble vne voûte
des cieux,
Et son
double
œil
vne estoile
iumelle.
Son
nacre
blanc
qui de rouge
estincelle,
C’est vne Lune
esclairante à mes
yeux:
Et son
beau
ris
c’est vn ciel
gracieux,
Qu’aucune nuë
& brouillas
ne recelle.
Son
col
poli
c’est l’essieuesseul
soustenant
Le Ciel,
qui va tout autour se tournant:
Et son
doux
chant
qui charme ma poitrine,
C’est des neuf
cieux
l’accord
parfaict
& beau:
Et son esprit
enclos dans son cerueau,
C’est
l’ame
aussi qui mouue la machine.
Quand
i’apperçoy
la face
de ma Belle,
Ie la compare au
Soleil
radieux:
Son
front
me ſemble vne voûte
des cieux,
Et ſon
double
œil
vne eſtoile
iumelle.
Son
nacre
blanc
qui de rouge
estincelle,
C’eſt vne
Lune eſclairante
à mes yeux:
Et ſon
beau
ris
c’eſt vn
ciel
gracieux,
Qu’aucune
nuë
& brouillas
ne recelle.
Son
col
poli
c’eſt
l’essieueſſeul
ſouſtenant
Le
Ciel,
qui va tout autour ſe tournant:
Et ſon
doux
chant
qui charme ma poitrine,
C’eſt
des neuf cieux
l’accord
parfaict
& beau:
Et ſon
eſprit
enclos dans ſon cerueau,
C’eſt
l’ame
außi qui mouue la
machine.
En ligne le
15/10/11.
Dernière révision le 05/12/24.