L’un pour jouir de la
douce
rosée,
L’autre pour être humblement courtisée,
Et cestui-ci pour avoir des
présents.
Enfin les trois se trouvent
malcontents,
Le premier sent sa vie
malaisée,
Le second plaint sa jeunesse
abusée,
Et le tiers est ruiné en dépens.
Ainsi la
femme,
objet de nos misères
Nous fait sentir ses douceurs
bien
amères,
Ce n’est que vent
que de sa fermeté.
Plutôt
l’Hiver
se verra sans froidure,
Et le Printemps
sans la
gaie
verdure,
Qu’elle ait son
cœur
en un lieu arrêté.
LA Courtisane a au moins trois Amants,
L’un
pour jouir de la
douce
rosée,
L’autre pour
être humblement courtisée,
Et cestui-ci pour avoir des
présents.
Enfin les trois se trouvent
malcontents,
Le premier sent sa vie
malaisée,
Le second plaint sa jeunesse
abusée,
Et le tiers est ruiné en dépens.
Ainsi la
femme,
objet de nos misères
Nous fait sentir ses douceurs
bien
amères,
Ce n’est que
vent
que de sa fermeté.
Plutôt
l’Hiver
se verra sans froidure,
Et le Printemps
sans la
gaie
verdure,
Qu’elle ait son
cœur
en un lieu arrêté.
En ligne le
25/04/11.
Dernière révision le 24/09/24.