propos :
Je l’aime bien pour la
douce
puissance
De ses
beaux
yeux
si prompts à décocher,
Pour tant d’attraits
dont je n’ose approcher,
Pour ses propos
tant vrais en apparence :
Mais je la hais pour sa
grande
inconstance,
Pour tant d’amours
qu’elle ne peut cacher,
Pour se laisser de chacun rechercher,
Et des amants
ne faire différence.
On ne voit point au
ciel
tant de clartés,
Ni tant de fleurs
en Avril
par les plaines,
Que son visage
est orné de beautés :
Il n’y a point aux
enfers
tant de peines,
Ni sur la mer
tant de flots
dépités,
Qu’elle refait et fait
d’amours
soudaines.
Je l’aime bien pour la
douce
puissance
De ses
beaux
yeux
si prompts à décocher,
Pour tant d’attraits
dont je n’ose approcher,
Pour ses propos
tant vrais en apparence :
Mais je la hais pour sa grande
inconstance,
Pour tant d’amours
qu’elle ne peut cacher,
Pour se laisser de chacun rechercher,
Et des amants
ne faire différence.
On ne voit point au
ciel
tant de clartés,
Ni tant de fleurs
en Avril
par les plaines,
Que son visage
est orné de beautés :
Il n’y a point aux
enfers
tant de peines,
Ni sur la mer
tant de flots
dépités,
Qu’elle refait et fait
d’amours
soudaines.
Version de 1582 en ligne le
21/12/06,
remplacée par la version de 1575 le 22/12/12.
Dernière révision le 11/12/22.