On ne
voit tant sous une
nuit
sereine
De feux
au Ciel
briller de tous côtés,
On ne voit tant en Mai
de nouveautés
Par les jardins
de ma
belle
Touraine :
On ne
voit tant en
Égypte
d’Arène,
Qu’on aperçoit de
divines
beautés,
De Cupidons,
d’honnêtes
cruautés
Dessus le sein
de ma
chaste
Sirène.
Là deux
tétons
couronnés
de rubis,
Bossant un peu leurs trop justes
habits,
Sous un cambré rondement apparaissent :
Là mes
désirs,
là mes
affections,
Là mes amours
privés de fictions,
Là sans espoir
mes espérances
paissent.
On ne
voit tant sous une
nuit
sereine
De feux
au Ciel
briller de tous côtés,
On ne voit tant en Mai
de nouveautés
Par les jardins
de ma
belle
Touraine :
On ne
voit tant en
Égypte
d’Arène,
Qu’on
aperçoit de
divines
beautés,
De Cupidons, d’honnêtes
cruautés
Dessus le sein
de ma
chaste
Sirène.
Là deux
tétons
couronnés
de rubis,
Bossant un peu leurs trop justes
habits,
Sous un cambré rondement
apparaissent :
Là mes
désirs, là mes
affections,
Là mes amours
privés de fictions,
Là sans espoir
mes espérances
paissent.
Version de 1878 en ligne le
05/11/16,
remplacée par la version de 1598 le 06/12/23.
Dernière révision le 24/09/24.