Tout ce que
Rome
tient de sa gloire
première,
C’est le Tibre
coulant.
Ses palais
arrangés,
Ses Théâtres,
tombeaux,
ont été saccagés
Par le feu
dévorant
et l’épée
meurtrière.
Le
temps
qui mange tout, laisse un peu de matière
Rude,
vieille
et rompue,
et des piliers
rongés
De sa
maligne
dent :
bref par lui sont changés
Les beaux
traits qu’avait
Rome
en sa grandeur
entière.
Ce
Capitole
grand
qui tant ferme semblait,
Et sous qui l’univers fléchissait et tremblait ;
Presque tout ruiné, chet tous les
jours
en poudre.
Ô
Dieu,
quels changements ! ce qui ne semble rien,
Ce qui coule et s’enfuit, brise du
temps
la foudre :
Et toute grandeur
tombe en ce val
terrien.
Tout ce que
Rome
tient de sa gloire
première,
C’est le Tibre
coulant.
Ses palais
arrangés,
Ses Théâtres,
tombeaux,
ont été saccagés
Par le feu
devorant
et l’épée
meurtrière.
Le
temps
qui mange tout, laisse un peu de matière
Rude,
vieille
et rompue,
et des piliers
rongés
De sa
maligne
dent :
bref par lui sont changés
Les beaux
traits qu’avait
Rome
en sa grandeur
entière.
Ce
Capitole
grand
qui tant ferme semblait,
Et sous qui l’univers fléchissait et tremblait ;
Presque tout ruiné, chet tous les
jours
en poudre.
Ô
Dieu,
quels changements ! ce qui ne semble rien,
Ce qui coule et s’enfuit, brise du
temps
la foudre :
Et toute grandeur
tombe en ce val
terrien.
En ligne le
20/02/14.
Dernière révision le 09/05/21.