Ô
mélange
du monde !
ô
mondaine
inconstance !
Ô monde,
mais
immonde !
ô
grand
tout, mais un rien !
Ô le monde
nouveau !
ô le monde
ancien !
Ô tous deux parangons de certaine
impuissance !
Que tiens-tu dedans toi qui tienne une
constance,
Sinon cet élément, qui a moins de
moyen
De garder entre tous l’accoutumé
maintien,
Et qui semble de soi faire moins
résistance ?
Troye
le grand
tombeau
de la Grèce
féconde,
Et Rome
la trémeur
du demeurant du monde,
D’eux-mêmes ont été en la fin
le tombeau.
Le
Xanthe
est demeuré, le
Tibre
coule encore :
Voilà pourquoi, bordat,
maintenant je déplore
Ce monde,
ne voyant
qu’assurance
dans l’eau.
Ô
mélange
du monde !
ô
mondaine
inconstance !
Ô
monde,
mais
immonde !
ô
grand
tout, mais un rien !
Ô le
monde
nouveau !
ô le monde
ancien !
Ô tous deux
parangons de certaine
impuissance !
Que
tiens-tu dedans toi qui tienne une
constance,
Sinon cet
élément, qui a moins de
moyen
De garder entre tous
l’accoutumé
maintien,
Et qui semble de soi faire
moins résistance ?
Troye
le grand
tombeau
de la Grèce
féconde,
Et
Rome
la trémeur
du demeurant du monde,
D’eux-mêmes
ont été en la fin
le tombeau.
Le
Xanthe
est demeuré, le
Tibre coule
encore :
Voilà pourquoi,
bordat, maintenant je
déplore
Ce
monde,
ne voyant
qu’assurance
dans l’eau.
En ligne le
07/03/17.
Dernière révision le 12/01/21.