Simon GOULART (1543-1628)
Celui qui a…

Celui qui a, soûlant sa fantaisie,
Voulu compter ce grand nombre de feux,
Qui de la nuit couronnent les cheveux,
La terre étant de fort somme saisie :

Cil qui connaît les hommes de l’Asie,
Voire tous ceux qui sont dessous les cieux :
Qui peut compter les flots impétueux,
Ou le sablon que la mer rassasie :

Qui a compté les feuilles des forêts,
L’herbe au printemps le beau blé des guérets,
Les fruits d’Automne, et la grêle perlée :

Ne pourrait pas du Seigneur raconter
Les grand’s bontés, que l’on voit surmonter
Tout ce qu’enclot la machine étoilée.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Celui qui a, soûlant sa fantaisie,
Voulu compter ce grand nombre de feux,
Qui de la nuit couronnent les cheveux,
La terre étant de fort somme saisie :

Cil qui connaît les hommes de l’Asie,
Voire tous ceux qui sont dessous les cieux :
Qui peut compter les flots impétueux,
Ou le sablon que la mer rassasie :

Qui a compté les feuilles des forêts,
L’herbe au printemps le beau blé des guérets,
Les fruits d’Automne, et la grêle perlée :

Ne pourrait pas du Seigneur raconter
Les grand’s bontés, que l’on voit surmonter
Tout ce qu’enclot la machine étoilée.

 

En ligne le 07/02/09.
Dernière révision le 05/03/24.