Ô
mal
non mal
qui doucement m’oppresses !
Crainte
assurée,
ô
joyeuse
douleur !
Riants
soupirs,
vermeillette
pâleur,
Cœur
abattu, sans aucunes détresses !
Affections
qui êtes les
maîtresses,
Et qui servez à mon
esprit
vainqueur !
Raison
rangée,
ô bienheureux
malheur
Qui m’abattant tout soudain me redresses !
Ô
morte
vie !
ô très vivante
mort,
Qui maintenant au craint-désiré
port,
Ma vie
en mort,
ma mort
en vie
échanges !
Prends, laisse-moi, reviens pour me tirer
De ce combat,
qui me fait soupirer,
Tant que je sois fait
compagnon
des Anges.
Ô
mal
non mal
qui doucement m’oppresses !
Crainte
assurée,
ô
joyeuse
douleur !
Riants
soupirs,
vermeillette
pâleur,
Cœur
abattu, sans aucunes détresses !
Affections
qui êtes les
maîtresses,
Et qui servez à mon
esprit
vainqueur !
Raison
rangée,
ô bienheureux
malheur
Qui m’abattant tout soudain me redresses !
Ô
morte
vie ! ô très
vivante mort,
Qui maintenant au craint-désiré
port,
Ma vie
en mort,
ma mort
en vie
échanges !
Prends, laisse-moi, reviens pour me tirer
De ce combat,
qui me fait soupirer,
Tant que je sois fait
compagnon
des Anges.
En ligne le
16/01/09.
Dernière révision le 09/05/21.