Que de
buissons !
que de prés,
que de bois,
Que de taillis,
que de
vives
fontaines,
Que de châteaux,
que de monts,
que de plaines,
Que de troupeaux
différents à la fois !
Que
d’oisillons,
que de sons,
que de voix,
Que de fruits
mûrs,
que de fleurs
souveraines,
Mais que d’ennuis,
que de maux,
que de peines,
En ces
beaux
lieux où plus je ne te vois.
Rien ne m’y plaît, et
rien ne m’y contente,
Sinon, Maîtresse,
un désir
qui me tente
De ne plus vivre éloigné de tes
yeux :
Ton seul objet, qui me donne
courage,
Retient mon âme,
et, pour la tromper mieux,
Toujours lui rit à mon désavantage.
Que de
buissons !
que de prés,
que de bois,
Que de taillis,
que de
vives
fontaines,
Que de châteaux,
que de monts,
que de plaines,
Que de troupeaux
différents à la fois !
Que
d’oisillons,
que de sons,
que de voix,
Que de fruits
mûrs,
que de fleurs
souveraines,
Mais que d’ennuis,
que de maux,
que de peines,
En ces
beaux
lieux où plus je ne te vois.
Rien ne m’y plaît, et
rien ne m’y contente,
Sinon, Maîtresse,
un désir
qui me tente
De ne plus vivre éloigné de tes
yeux :
Ton seul objet, qui me donne
courage,
Retient mon âme,
et, pour la tromper mieux,
Toujours lui rit à mon désavantage.
En ligne le
27/05/07.
Dernière révision le 25/10/22.