Corydon.
Quiconque en sa
froideur
a de flammes
disette
Qu’il approche de moy, cherissant mon
secours,
Ie suis la
salemandre
alegrement suiette
A mille & mille
feus
qui me brulent tousiours.
Il détruira sa
glace
au feu
de mes amours,
Allumez en mes sens d’vne
amorce
parfaitte
Du
iour
que mon bon heur precipita mon cours
Au seiour
étoilé
de ma Nymphe
ieunette.
Sans nombre est le
sablon
qui roule par les ondes,
Sans nombre sont les feus
qui dancent par la nuit
Aus
cieus
par cy par là de routes
vagabondes
A l’enuiron du
char
de Phebé
qui reluit,
Et sans nombre est le
feu
qui pour deus tresses
blondes,
Loin de tréve
& de paix,
à toute heure
me suit.
Corydon.
Quiconque en sa
froideur
a de flammes
disette
Qu’il approche de moy, cherissant mon
secours,
Ie suis la
salemandre
alegrement suiette
A mille & mille
feus
qui me brulent tousiours.
Il détruira sa
glace
au feu
de mes amours,
Allumez en mes sens d’vne
amorce
parfaitte
Du
iour
que mon bon heur precipita mon cours
Au seiour
étoilé
de ma Nymphe
ieunette.
Sans nombre est le
sablon
qui roule par les ondes,
Sans nombre sont les feus
qui dancent par la nuit
Aus
cieus
par cy par là de routes
vagabondes
A l’enuiron du
char
de Phebé
qui reluit,
Et sans nombre est le
feu
qui pour deus tresses
blondes,
Loin de tréve
& de paix,
à toute heure
me suit.
En ligne le
29/05/21.
Dernière révision le 08/08/23.