Sus vien auecques moy voir comme ceste
rose
Redore encor son
pourpre
aux rayons
du Soleil,
A son beau,
mon penser
compareparangonne
ton œil,
Et semblable ie suis à sa
rondeur
eclose.
Ton
beau
teint,
de beauté
ieunesse
encor arrose
Eleuant en deux
mons
ton beau
tetin
vermeil,
Mon age
me faisant presqu’aux
hommes
pareil,
Du plaisir
au futur le defaut me propose.
Encores que ce
tems
ne puisse pas venir,
Pour, voire aux plus
vieils
ans,
notre amour
desunir,
Pourtant veu que pouuon menon ioyeuse
vie.
Noz semblables, & nous, faisons
au monde
honneur,
Noz meilleurs
ans
passés, luy serons vn
malheur,
A nous deia fletris portant
le vert
enuie.
Sus vien auecques moy voir comme ceſte
roſe
Redore encor ſon
pourpre
aux rayons
du Soleil,
A ſon beau,
mon penſer
compareparangonne
ton œil,
Et ſemblable ie ſuis à ſa
rondeur
ecloſe.
Ton
beau
teint,
de beauté
ieuneſſe
encor arroſe
Eleuant en deux
mons
ton beau
tetin
vermeil,
Mon age
me faiſant preſqu’aux
hommes
pareil,
Du plaiſir
au futur le defaut me propoſe.
Encores que ce
tems
ne puiſſe pas venir,
Pour, voire aux plus
vieils
ans,
notre amour
deſunir,
Pourtant veu que pouuon menon
ioyeuſe
vie.
Noz ſemblables,
& nous, faiſons
au monde
honneur,
Noz meilleurs
ans
paſſés, luy
ſerons vn
malheur,
A nous deia fletris portant
le vert
enuie.
En ligne le
24/10/24.
Dernière révision le 24/10/24.