Joachim DU BELLAY (1522-1560)
Ni par les bois…
Paris, G. Corrozet & A. L’Angelier, 1550.
ouvrir sur Gallica : L’Olive, sonnet XCVI, f° E1r°.

Ni par les bois les Dryades courantes,
Ni par les champs les fiers scadrons armés,
Ni par les flots les grands vaisseaux ramés,
Ni sur les fleurs les abeilles errantes,

Ni des forêts les tresses verdoyantes,
Ni des oiseaux les corps bien emplumés,
Ni de la nuit les flambeaux allumés,
Ni des rochers les traces ondoyantes,

Ni les piliers des saints temples dorés,
Ni les palais de marbre élaborés,
Ni l’or encor, ni la perle tant claire,

Ni tout le beau, que possèdent les cieux,
Ni le plaisir pourrait plaire à mes yeux,

Ne voyant point le Soleil, qui m’éclaire.

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Ni par les bois les Dryades courantes,
Ni par les champs les fiers scadrons armés,
Ni par les flots les grands vaisseaux ramés,
Ni sur les fleurs les abeilles errantes,

Ni des forêts les tresses verdoyantes,
Ni des oiseaux les corps bien emplumés,
Ni de la nuit les flambeaux allumés,
Ni des rochers les traces ondoyantes,

Ni les piliers des saints temples dorés,
Ni les palais de marbre élaborés,
Ni l’or encor, ni la perle tant claire,

Ni tout le beau, que possèdent les cieux,
Ni le plaisir pourrait plaire à mes yeux,

Ne voyant point le Soleil, qui méclaire.

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En ligne le 06/06/21.
Dernière révision le 25/02/24.