Marc Claude de BUTTET (v. 1530-1586)
Jamais ne vint…
Lyon, Benoît Rigaud, 1575.
ouvrir sur Gallica : L’Amalthée, p. 143.

Jamais ne vint par la voûte étoilée
Avec tant d’yeux le ciel nous regarder,
Ni tant de fois ne lui força darder
Un prompt éclair sa colère celée,

Ni d’un beau vert la terre emmantelée,
De tant de fleurs se plaît à se farder,
Ni tant on voit onder, et réonder,
En hauts monts d’eau la grand’ plaine salée,

Tant n’ont encor ses rives de sablons,
Tant l’été chaud n’a d’épis mûrs, et blonds,
Tant de raisins ne présente l’automne,

Que j’ai par vous de détresses, et maux,
Que j’ai d’ennuis (ô ma douce félonne !)
Et n’ai secours soutenant tant d’assauts.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Jamais ne vint par la voûte étoilée
Avec tant d’yeux le ciel nous regarder,
Ni tant de fois ne lui força darder
Un prompt éclair sa colère celée,

Ni d’un beau vert la terre emmantelée,
De tant de fleurs se plaît à se farder,
Ni tant on voit onder, et réonder,
En hauts monts d’eau la grand’ plaine salée,

Tant n’ont encor ses rives de sablons,
Tant l’été chaud n’a d’épis mûrs, et blonds,
Tant de raisins ne présente l’automne,

Que j’ai par vous de détresses, et maux,
Que j’ai d’ennuis (ô ma douce félonne !)
Et n’ai secours soutenant tant d’assauts.

 

En ligne le 27/11/20.
Dernière révision le 27/11/22.