Au
rosoyant
matin,
qu’est en son embonpoint
La florissante
rose,
on l’aime, loue et prise,
Mais, quand ce vient au
soir,
que du soleil
l’a prise
La
brûlante
chaleur,
à
l’heure
on n’en veut point.
La
jeune
fille
ainsi, quand elle est sur le point
De quatorze ou quinze
ans,
elle est du tout requise
Pour sa grâce
et beauté,
mais, dès ce que la point
L’âge
mûr
et qui ride, un chacun la méprise.
Belle et jeune tu es :
qu’est-ce que tu attends ?
Prends plaisir
que l’on t’aime or que tu as le
temps
Convenable,
et d’aimer si as jamais
envie,
Amarante, m’amie,
hélas ! souvienne-toi
Combien j’ai eu
d’ennui,
de tourment
et d’émoi,
De peine
et de souci,
pour toi toute ma
vie.
Au
rosoyant
matin,
qu’est en son embonpoint
La florissante
rose,
on l’aime, loue et prise,
Mais, quand ce vient au
soir,
que du soleil
l’a prise
La
brûlante
chaleur,
à
l’heure
on n’en veut point.
La
jeune
fille
ainsi, quand elle est sur le point
De quatorze ou quinze
ans,
elle est du tout requise
Pour sa grâce
et beauté,
mais, dès ce que la point
L’âge
mûr
et qui ride, un chacun la méprise.
Belle et jeune tu es :
qu’est-ce que tu attends ?
Prends plaisir
que l’on t’aime or que tu as le
temps
Convenable,
et d’aimer si as jamais
envie,
Amarante, m’amie,
hélas ! souvienne-toi
Combien j’ai eu
d’ennui,
de tourment
et d’émoi,
De peine
et de souci,
pour toi toute ma
vie.
En ligne le
19/03/22.
Dernière révision le 19/03/22.