Jacques TAHUREAU (1527-1555)
Si d’un Horace…
Poitiers, Marnef et Bouchet, 1554 [Paris, 1870].
ouvrir sur Gallica : Sonnets, LXXVI, pp. 90-91.

Si d’un Horace, ou Catulle qui dore
Ses vers mignards d’un or délicieux,
Si d’un Properce en vers industrieux,
Si d’un Ovide ou d’un Orphée encore,

Si d’un Tibulle, ou d’un Toscan qu’honore
Tout brave esprit hautement curieux,
Si d’un Ronsard, Bellay ingénieux,
Si d’un Baïf mes vers sont vaincus ore,

Lalage aussi, Lesbie et la Cynthie,
Corinne belle, Eurydice et Délie,
Laure, Cassandre, Olive et la Méline,

Perdent adonc de la beauté le prix,
Par celle-là qu’admirent mes esprits,
En déité plus que les Dieux divine.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Si d’un Horace, ou Catulle qui dore
Ses vers mignards d’un or délicieux,
Si d’un Properce en vers industrieux,
Si d’un Ovide ou d’un Orphée encore,

Si d’un Tibulle, ou d’un Toscan qu’honore
Tout brave esprit hautement curieux,
Si d’un Ronsard, Bellay ingénieux,
Si d’un Baïf mes vers sont vaincus ore,

Lalage aussi, Lesbie et la Cynthie,
Corinne belle, Eurydice et Délie,
Laure, Cassandre, Olive et la Méline,

Perdent adonc de la beauté le prix,
Par celle-là qu’admirent mes esprits,
En déité plus que les Dieux divine.

 

En ligne le 01/07/17.
Dernière révision le 02/09/22.