Je pensais que la
mort
avait trop tôt fermé
L’œil,
l’oreille,
et la bouche
à ce chef
vénérable,
Qui a vu et ouï le
fruit
inestimable
De son dire
excellent,
entre tous
renommé.
Car maintenant son
corps,
qui demeure enfermé,
Aveugle,
sourd,
muet,
au tombeau
qui l’accable,
Ne voit et n’oit plus rien : et sa
bouche
admirable
Ne peut plus enseigner son
troupeau
bien-aimé.
Mais quand je pense aux
maux
survenus après lui,
Et qu’on ne voit, on n’oit, on ne dit rien
qu’ennui,
Que guerre,
que tourment,
qui de si près nous touche :
Alors je connais bien,
Calvin,
que tu es mort
En un temps
propre à toi, et qu’heureuse
est la mort,
Qui t’a fermé ton
œil,
ton oreille,
et ta bouche.
Je pensais que la
mort
avait trop tôt fermé
L’œil,
l’oreille,
et la bouche
à ce chef
vénérable,
Qui a vu et ouï le
fruit
inestimable
De son dire
excellent,
entre tous
renommé.
Car maintenant son
corps,
qui demeure enfermé,
Aveugle,
sourd,
muet,
au tombeau
qui l’accable,
Ne voit et n’oit plus rien : et sa
bouche
admirable
Ne peut plus enseigner son
troupeau
bien-aimé.
Mais quand je pense aux
maux
survenus après lui,
Et qu’on ne voit, on n’oit, on ne dit rien
qu’ennui,
Que guerre,
que tourment,
qui de si près nous touche :
Alors je connais bien,
Calvin,
que tu es mort
En un temps
propre à toi, et qu’heureuse
est la mort,
Qui t’a fermé ton
œil,
ton oreille,
et ta bouche.
En ligne le
22/03/25.
Dernière révision le 22/03/25.