««« Pan­dore »»»

« Pan­dore » ou « pando­rer » dans :
Ron­sard
1552
~ Quand au pre­mier…
Des Autels
1553
~ Amour apprit…
Le Caron
1554
~ Les dieux enfin…
~ Où prit Ju­pin…
Bu­gnyon
1557
~ Malgré le sort…
Ellain
1561
~ Quand Jupi­ter…
~ Vouloir être ra­vi…

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source du commen­taire :
# Muret, 1553.
 

Pandore. Sotte, in­fecte, exé­crable, vierge, mé­chante, fa­tale, vul­ca­nienne, excel­lente.

Pandore, ce dit Hésiode, fut la pre­mière femme que fit Vul­cain, à laquelle un cha­cun des dieux par le com­man­de­ment de Jupi­ter fit pré­sent de ce qu’il avait le plus remar­quable. Comme Vénus la beau­té, Pal­las la sagesse, Mer­cure l’élo­quence, et les autres dieux de même, tel­le­ment que pour cela le nom de Pan­dore lui fut don­né. Or en ce temps-là les hommes vivaient sans peine et sans sou­ci, d’au­tant que la terre sans être labou­rée leur pro­dui­sait toutes choses néces­saires à vivre : Jamais n’étaient ma­lades, et jamais n’envieil­lis­saient. Mais Jupi­ter mit à Pan­dore un vase en main, dedans lequel étaient encloses les mala­dies, la vieil­lesse, les sou­cis, et telles autres mal­heur­tés : puis l’en­voya à Épi­mé­thée, homme de peu de sens, qui la reçut. Icelle étant reçue ouvrit son vase, et rem­plit tout le monde des drogues que j’ai ci-dessus nom­mées.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
ff. 190v°-191r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_387_388]
(texte modernisé).

[Nouvelle Pandore. Paris.]

[Voir aussi Astrée.]


 

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Pandore. Sotte, in­fecte, exe­crable, vierge, mes­chante, fa­tale, vul­ca­nienne, excel­lente.

Pandore, ce dit Hesiode, fut la pre­miere femme que fit Vul­can, à laquelle vn cha­cun des dieux par le com­man­de­ment de Iupi­ter fit pre­sent de ce qu’il auoit le plus remer­quable. Comme Venus la beau­té, Pal­las la sagesse, Mer­cure l’elo­quence, & les autres dieux de mesme, tel­le­ment que pour cela le nom de Pan­dore lui fut don­né. Or en ce temps là les hommes viuoient sans peine & sans sou­ci, d’au­tant que la terre sans estre labou­ree leur pro­dui­soit toutes choses neces­saires à viure : Iamais n’estoient ma­lades, & iamais n’enuieil­lis­soient. Mais Iupi­ter mit à Pan­dore vn vase en main, dedans lequel estoient encloses les mala­dies, la vieil­lesse, les sou­cis, & telles autres mal­heur­tez : puis l’en­uoia à Epi­me­thee, homme de peu de sens, qui la receut. Icelle estant receuë ouurit son vase, & rem­plit tout le monde des drogues que i’ai ci des­sus nom­mez.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
ff. 190v°-191r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_387_388]
(texte original).

[Nouuelle Pandore. Paris.]

[Voir aussi Astree.]



 

Liens

* On peut lire le mythe de Pandore dans les Tra­vaux et les jours d’Hésiode, texte grec et tra­duc­tion, dans une page de remacle.org, site de l’Anti­qui­té grecque et latine.

* On peut regar­der, parmi les nom­breuses repro­duc­tions dispo­nibles sur Internet, la « Eva prima Pandora » de Jean Cousin (vers 1550) sur une page du site du Musée du Louvre.

Liens valides au 12/01/20.