Abraham de VERMEIL
(v. 1550-v. 1620)
Dernier poème en ligne :
1600 : Tout ainsi puissiez-vous…

Peins sa bouche en bouchant

ton oreille étonnée        

De peur d’être enchanté

par son chant gracieux        

 

 
Samuel Guichenon, 1650
 

Abraham de Vermeil.

Abraham de Vermeil Ori­gi­naire de la ville de Cer­don. Du com­men­ce­ment il por­ta les armes sous le Roi Henri, le Grand, lors Roi de Navarre pen­dant la ligue, auprès duquel un sien Oncle son Méde­cin le fit éle­ver avec beau­coup de soin, mais comme sa prin­ci­pale incli­na­tion était aux lettres, il se reti­ra à Paris où il s’adon­na entiè­re­ment à la poé­sie fran­çaise en quoi il réus­sit très bien. Il a fait plu­sieurs bonnes pièces dont quelques-unes se voient au livre inti­tu­lé, Le Par­nasse des Poètes Fran­çais, et aux muses ral­liées, lors que Charles-Emmanuel Duc de Savoie fut en France, tous les Poètes du temps s’essayèrent de lui plaire par plu­sieurs pièces qu’ils lui dédièrent, mais la mieux reçue fut un poème de Ver­meil pour récom­pense du­quel, le Duc de qui il était sujet l’en­no­blit par lettres datées à Turin le 14 Octobre 1593, véri­fiées en la Chambre des Comptes de Sa­voie, en Jan­vier 1594, et lui don­na pour armes d’or à un Tau­reau ram­pant de gueules armé de sinople avec cette devise, Uti­lis, et labo­rio­sus. […]

Samuel GUICHENON,
Histoire de Bresse et de Bugey,
Lyon, 1650, p. 37
[Gallica, ark/bpt6k6141514m, PDF_72]
(texte modernisé).





Liens

* On peut trouver dans les numéros en ligne (sur OpenEdition.journals) de la revue Baroque, parue de 1965 à 1987, un article d’Henri Lafay publié en 1969 sur le son­net « Puisque tu veux domp­ter… » : « Poé­sie ba­roque et recherche de l’abso­lu : étude d’un son­net d’Abra­ham de Vermeil ».

Liens valides au 16/12/21.


 

 

 





En ligne le 17/10/17.
Dernière révision le 02/11/22.