TOut ainsi puissiez-vous,
rigoureuse
beauté,
Conserver par cent ans
le teint
de votre face,
Que le lis
et l’œillet
y prennent toujours place,
Que l’or
de votre chef
ne soit onc
argenté,
Et qu’encor ce
bel
œil
dont je suis agité
Ne ternisse jamais le feu
de son audace,
Comme je gagnerai le
bien
de votre grâce,
Adoucissant le fiel
de votre cruauté.
Que je crains qu’un
moqueur
veuille un jour
entreprendre
De dire en se gaussant, vois ton
flambeau
en cendre ;
La beauté
est un bien
qui dure peu de jours.
Voulez-vous bien punir et le
ris
et l’envie,
Amollissez un peu le
tyran
de ma vie,
Et je vous fais un astre
éclairant à toujours.
TOut ainsi puissiez-vous,
rigoureuse
beauté,
Conserver par cent ans
le teint
de votre face,
Que le lis
et l’œillet
y prennent toujours place,
Que l’or
de votre chef
ne soit onc
argenté,
Et qu’encor ce
bel
œil
dont je suis agité
Ne ternisse jamais le feu
de son audace,
Comme je gagnerai le
bien
de votre grâce,
Adoucissant le fiel
de votre cruauté.
Que je crains qu’un
moqueur
veuille un jour
entreprendre
De dire en se gaussant, vois ton
flambeau
en cendre ;
La beauté
est un bien
qui dure peu de jours.
Voulez-vous bien punir et le
ris
et l’envie,
Amollissez un peu le
tyran
de ma vie,
Et je vous fais un astre
éclairant à toujours.
En ligne le
02/11/22.
Dernière révision le 20/12/23.