Pontus de TYARD (1521-1605)
Sous ton haut front…
Lyon, Jean de Tournes, 1549.
ouvrir sur Gallica : Sonnet, pp. 6-7.

Sous ton haut front, qui le clair ciel ressemble,
Sont deux soleils gracieux et luisants,
Et deux sourcils leurs rayons conduisant,
Aux mouvements desquels (las) mon cœur tremble.

Ton blanc visage, où ton beau teint s’assemble,
Ta bouche faite en deux coraux plaisants,
Ton bien-parler sur tous les bien-disants,
Et ton doux ris doucement mon cœur emble.

Ta beauté veut, ta grâce me commande
Que je te serve : Et mon affection
En ton endroit à jamais sera telle :

Que peur de mort, tourment de passion,
Tristesse, deuil, ou peine, tant soit grande,
N’éteindra point mon amour immortelle.

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Sous ton haut front, qui le clair ciel ressemble,
Sont deux soleils gracieux et luisants,
Et deux sourcils leurs rayons conduisant,
Aux mouvements desquels (las) mon cœur tremble.

Ton blanc visage, où ton beau teint s’assemble,
Ta bouche faite en deux coraux plaisants,
Ton bien-parler sur tous les bien-disants,
Et ton doux ris doucement mon cœur emble.

Ta beauté veut, ta grâce me commande
Que je te serve : Et mon affection
En ton endroit à jamais sera telle :

Que peur de mort, tourment de passion,
Tristesse, deuil, ou peine, tant soit grande,
N’éteindra point mon amour immortelle.

 

En ligne le 26/02/11,
Dernière révision le 25/01/22.