[…]
Qui a vu les
Lis,
et les Roses
Avec la
belle
Aube
décloses,
Celui a vu votre
beau
Teint :
Dont le Blanc,
et Vermeil ensemble
Le Pourpre
coloré
ressemble,
Et du Lait
la Blancheur
éteint.
Qui a compté les
fleurs
sacrées
Des Rives,
Campagnes,
et Prées,
Dont l’Air,
quand il est plus
riant,
Orne les Cheveux
de la Terre,
Et les Pierres,
que l’on va querre
Par tant de flots
en Orient :
Celui a nombré (ce me semble)
Vos Grâces,
et Vertus
ensemble
Avecques les Traits
de vos yeux,
Dont mille, et mille flèches
darde
Contre celui, qui vous regarde,
L’Enfant,
qui surmonte les Dieux.
[…]
[…]
Qui
a vu les Lis,
et les Roses
Avec la
belle
Aube
décloses,
Celui a vu votre
beau
Teint :
Dont le
Blanc,
et Vermeil ensemble
Le
Pourpre
coloré
ressemble,
Et du
Lait
la Blancheur
éteint.
Qui
a compté les fleurs
sacrées
Des
Rives,
Campagnes,
et Prées,
Dont
l’Air, quand il est plus
riant,
Orne les
Cheveux
de la Terre,
Et les
Pierres,
que l’on va querre
Par tant de
flots
en Orient :
Celui
a nombré (ce me
semble)
Vos
Grâces,
et Vertus ensemble
Avecques les
Traits
de vos yeux,
Dont
mille, et mille
flèches
darde
Contre
celui, qui vous
regarde,
L’Enfant,
qui surmonte les Dieux.
[…]
Version de l’édition
de 1569 en ligne le
12/01/06,
remplacée par celle de 1549 le 15/06/18.
Dernière révision le 05/05/24.