anaphore du
démonstratif
(vers 1 à 11)
Cet
œil
friand
qui
folatre
se rouë,
Errant
lassif
d’un regard
my-ouvert,
Cet œil
duquel maint
amant
est ouvert
Jusques au cœur,
où le
Cyprin se jouë ;
Ce
vermeillon
et de levre
et de jouë ;
Ce chef
tant
beau,
d’or
blondissant
couvert ;
Ce vif
esprit
où tout le mien se pert,
Cette rigueur
où mon âme
s’enjouë ;
Ce
maniment
de membres
ondoyant,
Ce pied
dispost
au bal s’ébanoyant,
Ce gay
soupir
qui ma raison
enchante,
Privent mes sens de toute
guarison :
M’est donq ainsi l’antidote
poison,
Et le venin
nourriture
alléchante?
Cet
œil
friand
qui
folatre
se rouë,
Errant
lassif
d’un
regard
my-ouvert,
Cet œil
duquel maint
amant
est ouvert
Jusques au cœur,
où le
Cyprin se jouë ;
Ce
vermeillon
et de levre
et de jouë ;
Ce chef
tant
beau, d’or
blondissant
couvert ;
Ce vif
esprit
où tout le mien se pert,
Cette rigueur
où mon âme
s’enjouë ;
Ce
maniment
de membres
ondoyant,
Ce pied
dispost
au bal s’ébanoyant,
Ce gay
soupir
qui ma raison
enchante,
Privent mes sens de toute
guarison :
M’est donq ainsi
l’antidote
poison,
Et le venin
nourriture
alléchante?
En ligne le
02/09/22.
Dernière révision le 14/11/24.