Il faisoyt chault, & le
somme
coulant
Se distilloyt dans mon ame
songearde,
Quand l’incertain
d’vne idole
gaillarde,
Fut doulcement mon dormir affolant.
Panchant soubz moy son
bel
iuoyre
blanc,
Et mitirant sa
langue
fretillarde,
Me baisotoit d’vne
léure
mignarde,
Bouche
sur bouche
& le flanc
sus le flanc.
Que de
coral,
que de liz,
que de roses,
Ce me sembloyt, a pleines
mains
descloses,
Tastay-ie lors entre deux
manimentz?
Mon dieu mon dieu de quelle
doulce
aleine,
De quelle odeur
estoyt sa bouche
pleine,
De quelz rubiz,
& de quelz diamantz !
Il faiſoyt chault,
& le ſomme
coulant
Se diſtilloyt dans mon ame
ſongearde,
Quand l’incertain
d’vne idole
gaillarde,
Fut doulcement mon dormir affolant.
Panchant ſoubz moy ſon
bel
iuoyre
blanc,
Et mitirant ſa
langue
fretillarde,
Me baiſotoit d’vne
léure
mignarde,
Bouche
ſur bouche
& le flanc
ſus le flanc.
Que de
coral,
que de liz,
que de roſes,
Ce me ſembloyt, a pleines
mains
deſcloſes,
Taſtay-ie lors entre deux
manimentz?
Mon dieu mon dieu de quelle
doulce
aleine,
De quelle odeur
eſtoyt ſa bouche
pleine,
De quelz rubiz,
& de quelz diamantz !
En ligne le
09/10/19.
Dernière révision le 18/03/24.