Quand en songeant ma
follastre
i’acolle,
Laissant mes flancz
sus les siens s’allonger,
Et que d’vn
bransle
habillement
leger,
En sa moytié ma moytié ie recolle:
Amour
adonq si follement m’affolle,
Qu’vn tel abus
ie ne vouldroy changer,
Non au butin
d’vn riuage
estranger,
Non au sablon
qui iaunoye en Pactole.
Mon dieu, quel heur, & quel
contentement,
M’a fait sentir ce
faux
recollement,
Changeant ma vie
en cent metamorphoses:
Combien de fois doulcement
irrité,
Suis-ie ore mort, ore resuscité,
Parmy l’odeur
de mile & mile roses?
Quand en ſongeant ma
follaſtre
i’acolle,
Laiſſant mes flancz
ſus les ſiens ſ’allonger,
Et que d’vn
branſle
habillement
leger,
En ſa moytié ma moytié ie recolle:
Amour
adonq ſi follement m’affolle,
Qu’vn tel abus
ie ne vouldroy changer,
Non au butin
d’vn riuage
eſtranger,
Non au ſablon
qui iaunoye en Pactole.
Mon dieu,
quel heur, & quel
contentement,
M’a fait ſentir ce
faux
recollement,
Changeant ma vie
en cent metamorphoſes:
Combien de fois doulcement
irrité,
Suis-ie ore mort, ore
reſuſcité,
Parmy l’odeur
de mile & mile roſes?
En ligne le
18/03/24.
Dernière révision le 18/03/24.