Du
lustre,
des appatz,
& des discours
fecondz,
De ma face,
ma grace,
& ma
douce
eloquence,
I’ay brullé, i’ay attraict,
i’ay charmé la
constance,
Voire des Grecs
plus
beaux,
gracieux,
&
facondz.
Qui
d’aspectz,
de soubzris,
de beaux
propos
invitéssemondz,
A me voir, me chercher, & m’entendre en
presence,
Amorcez, pris, rauis estoient en ma
puissance,
D’yeux,
de cœur,
& de bouche
à mon servuice
promptz.
Mais or’ que ma
parolle,
& ma grace,
& ma face,
Debuient
aspre,
languist, & lentement s’efface,
De rudesse,
chagrin,
& de vieillesse
aussi:
Ie dedie à
Venus,
à Pithon,
à Thalye,
A l’vne mon
miroir,
ces vers
à ceste cy
Et à l’autre les
fardz
dont i’vsay en ma
vie.
Du
luſtre,
des appatz, & des diſcours
fecondz,
De ma face,
ma grace, & ma
douce
eloquence,
I’ay
brullé,
i’ay
attraict,
i’ay
charmé la
conſtance,
Voire des Grecs
plus
beaux,
gracieux,
&
facõdz.
Qui
d’aſpectz,
de ſoubzris,
de beaux
propos
invitésſemõdz,
A me voir, me
chercher, &
m’entendre
en preſence,
Amorcez,
pris, rauis eſtoient en ma
puiſſance,
D’yeux,
de cœur,
& de bouche
à mon ſeruice
promptz.
Mais or’
que ma parolle,
& ma grace,
& ma face,
Debuient
aſpre, languiſt,
& lentement s’efface,
De rudeſſe,
chagrin,
& de vieilleſſe
außi:
Ie dedie à
Venus,
à Pithon,
à Thalye,
A l’vne mon
miroir,
ces vers
à ceſte cy
Et à l’autre
les fardz
dont i’vſay en ma
vie.
En ligne le
01/06/17.
Dernière révision le 26/07/24.