Le
beau Printemps sans fleurs,
le
mois d’Août sans
moissons,
Le
froidureux hiver sans
neige, sans glaçons,
Et
le pauvre idiot
avisément croyable.
Je
penserais plutôt le bonheur
abhorrable,
L’Automne
sans fruitage, et sans
nulles boissons,
Le
monde sans envie,
et
la mer sans poissons,
Que je pensasse en rien son dire véritable.
Jamais plus faussement nul ne fut
accusé
Ni l’honneur
de Suzanne
à grand tort
méprisé.
Ah ! langue
serpentine
envers tous
venimeuse !
Punis, mon
Dieu
punis ce menteur
inconstant,
Brise, accable son chef
de ton foudre
éclatant,
Pour apprendre à blâmer la
beauté
vertueuse.
JE penserais plutôt la mer non variable,
Le
beau Printemps sans fleurs,
le
mois d’Août sans
moissons,
Le
froidureux hiver sans
neige, sans glaçons,
Et
le pauvre idiot
avisément croyable.
Je
penserais plutôt le bonheur
abhorrable,
L’Automne
sans fruitage, et sans
nulles boissons,
Le
monde sans envie,
et
la mer sans poissons,
Que je pensasse en rien son dire véritable.
Jamais plus faussement nul ne fut
accusé
Ni l’honneur
de Suzanne
à grand tort
méprisé.
Ah ! langue
serpentine
envers tous
venimeuse !
Punis, mon
Dieu
punis ce menteur
inconstant,
Brise, accable son chef
de ton foudre
éclatant,
Pour apprendre à blâmer la
beauté
vertueuse.
En ligne le 09/10/21.
Dernière révision le 01/01/23.