Amadis JAMYN (v. 1540-1593)
Le Ciel, la terre…
Paris, Mamert Patisson, 1575.

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textes de
Jamyn

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imi­ta­tion de
Or che ’l ciel…

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Le Ciel, la terre, & l’haleine des vents
Estoyent tenus d’vn paisible silance,
Et tout oyseau qui parmi l’air s’elance,
Et par les bois tous animaux viuans.

La Nuict menoit ses feux estincelans
En son beau Char : De Venus la naissance
En son grand lict gisoit sans violance,
Et doucement ses flots alloyent roulans.

Le doux Sommeil arrousoit toute chose,
Non ma paupiere, ah ! elle ne fut close
Tant que Phebé guida ses noirs cheuaux.

Vostre portrait qui dans mes yeux sejourne,
Qui comme il veut me tourne & me retourne,
Me fit souffrir mille & mille trauaux.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Le Ciel, la terre, & l’haleine des vents
Estoyent tenus d’vn paisible silance,
Et tout oyseau qui parmi l’air s’elance,
Et par les bois tous animaux viuans.

La Nuict menoit ses feux estincelans
En son beau Char : De Venus la naissance
En son grand lict gisoit sans violance,
Et doucement ses flots alloyent roulans.

Le doux Sommeil arrousoit toute chose,
Non ma paupiere, ah ! elle ne fut close
Tant que Phebé guida ses noirs cheuaux.

Vostre portrait qui dans mes yeux sejourne,
Qui comme il veut me tourne & me retourne,
Me fit souffrir mille & mille trauaux.

 

En ligne le 23/09/20.
Dernière révision le 05/06/21.