Le
Ciel,
la terre,
&
l’haleine
des vents
Estoyent tenus d’vn
paisible
silance,
Et tout oyseau
qui parmi l’air
s’elance,
Et par les bois
tous animaux
viuans.
La
Nuict
menoit ses feux
estincelans
En son
beau
Char :
De Venus
la naissance
En son
grand
lict
gisoit sans violance,
Et doucement ses flots
alloyent roulans.
Le
doux
Sommeil
arrousoit toute chose,
Non ma paupiere,
ah ! elle ne fut close
Tant que Phebé
guida ses
noirs
cheuaux.
Vostre
portrait
qui dans mes yeux
sejourne,
Qui comme il veut me tourne & me retourne,
Me fit souffrir mille & mille
trauaux.
Le
Ciel,
la terre,
&
l’haleine
des vents
Estoyent tenus d’vn
paisible
silance,
Et tout oyseau
qui parmi l’air
s’elance,
Et par les bois
tous animaux
viuans.
La
Nuict
menoit ses feux
estincelans
En son
beau
Char :
De Venus
la naissance
En son
grand
lict
gisoit sans violance,
Et doucement ses flots
alloyent roulans.
Le
doux
Sommeil
arrousoit toute chose,
Non ma paupiere,
ah ! elle ne fut close
Tant que Phebé
guida ses
noirs
cheuaux.
Vostre
portrait
qui dans mes yeux
sejourne,
Qui comme il veut me tourne & me retourne,
Me fit souffrir mille & mille
trauaux.
En ligne le
23/09/20.
Dernière révision le 05/06/21.