Comme on voit en
été
une
bruyante
nue,
Que le
roide
Aquilon
va parmi l’air
roulant :
Pleine de tous côtés se crever grommelant,
Et vomir le discord
qui la rendait
émue :
Tantôt embraser
l’air
d’une flamme
inconnue,
Tantôt semer la
grêle,
et d’un
tour
violent,
Rouer un tourbillon
qui noir
se dévalant,
Enveloppe le chef
d’une roche
chenue.
Ainsi mon
estomac
comblé d’amoureux
feu,
Qui de tes
chauds
regards
croît toujours peu à peu,
Veut vomir la
douleur
qui le brûle et l’entame :
Ô
beaux
cheveux,
bel
œil,
ô glace,
ô flamme,
au moins,
Puisqu’avez pris, épris, gelé,
brûlé mon
âme :
Connaissez mon
amour
dont mes maux
sont témoins.
Comme on voit en
été
une
bruyante
nue,
Que le
roide
Aquilon
va parmi l’air
roulant :
Pleine de tous côtés se crever grommelant,
Et vomir le discord
qui la rendait
émue :
Tantôt embraser
l’air
d’une flamme
inconnue,
Tantôt semer la
grêle,
et d’un
tour
violent,
Rouer un tourbillon
qui noir
se dévalant,
Enveloppe le chef
d’une roche
chenue.
Ainsi mon
estomac
comblé d’amoureux
feu,
Qui de tes
chauds
regards
croît toujours peu à peu,
Veut vomir la
douleur
qui le brûle et l’entame :
Ô
beaux
cheveux,
bel
œil,
ô glace,
ô flamme,
au moins,
Puisqu’avez pris, épris, gelé,
brûlé mon
âme :
Connaissez mon
amour
dont mes maux
sont témoins.
En ligne le
05/12/20.
Dernière révision le 06/12/20.