L’Amour
nous point, nous brûle, et nous bande les
yeux,
De son dard,
de son feu,
et d’une
folle
attente :
Le dard
entre dedans, le feu
toujours augmente,
Et le bandeau
s’étreint sans
espoir
d’avoir mieux.
En vain nous implorons le
secours
de ces dieux,
En vain nous espérons avoir
l’âme
contente,
En pensant adoucir le mal
qui nous tourmente
Par retirer, éteindre, et regarder les
cieux.
Car nous avons,
belleau,
toujours nouvelle amorce,
Qui d’autant s’évertue et augmente sa
force,
Que nous pensons fuir et éviter les
coups.
Nous avons pour nous poindre une
flèche
nouvelle,
Et pour nous consumer toujours quelque
étincelle :
‚‚ Bref, nous traînons toujours un lien après nous.
L’Amour
nous point, nous
brûle, et nous
bande les yeux,
De son
dard,
de son feu, et d’une
folle
attente :
Le
dard
entre dedans, le
feu
toujours augmente,
Et le
bandeau
s’étreint
sans
espoir
d’avoir mieux.
En
vain nous implorons le
secours
de ces dieux,
En vain nous
espérons avoir
l’âme
contente,
En pensant adoucir le
mal
qui nous tourmente
Par
retirer,
éteindre, et
regarder les cieux.
Car
nous avons,
belleau,
toujours nouvelle amorce,
Qui d’autant
s’évertue
et augmente sa
force,
Que nous pensons fuir et
éviter les coups.
Nous
avons pour nous poindre une
flèche
nouvelle,
Et pour nous consumer
toujours quelque étincelle :
‚‚ Bref, nous traînons toujours un lien après nous.
En ligne le
15/10/05.
Dernière révision le 22/10/24.