Je suis ferme et dispos, et ne me puis
défendre,
Je suis d’un grand
courage,
et le cœur
me défaut,
J’ai les ailes
aux flancs,
et ne puis voler haut,
J’ai vaincu
l’ennemi,
et à lui me faut rendre :
J’ai des
moyens
assez, et ne puis entreprendre,
Je connais bien mon mal,
et ne sais qu’il me faut,
Rien ne m’est dénié, et de tout
j’ai défaut,
Je n’ai besoin
de rien, et tout il me faut vendre.
De rien ne m’ont servi ma
défense
et mon cœur,
Ni le vol dont je suis de
l’ennemi
vainqueur,
Ni tous mes
beaux
moyens,
et moins la connaissance
Que j’ai eu de mon
mal,
ni tout le
bon
crédit,
Ni l’usufruit
du bien
qui ne m’est interdit,
Puisqu’il faut que je meure en si
grande
abondance.
Je
suis ferme et dispos, et ne
me puis défendre,
Je suis
d’un
grand courage,
et le cœur
me défaut,
J’ai les
ailes
aux flancs,
et ne puis voler haut,
J’ai vaincu
l’ennemi, et à lui me faut
rendre :
J’ai
des moyens
assez, et ne puis
entreprendre,
Je connais bien mon
mal, et ne sais qu’il
me faut,
Rien ne
m’est
dénié,
et de tout j’ai
défaut,
Je n’ai
besoin
de rien, et tout il me faut
vendre.
De
rien ne m’ont
servi ma
défense
et mon cœur,
Ni le vol dont je suis de
l’ennemi
vainqueur,
Ni tous mes
beaux
moyens, et moins la connaissance
Que
j’ai eu de mon
mal, ni tout le
bon
crédit,
Ni
l’usufruit
du bien
qui ne m’est
interdit,
Puisqu’il
faut que je meure en si
grande
abondance.
En ligne le
24/10/05.
Dernière révision le 24/10/24.