Plutôt seront les
ondes
et les Cieux
Manques d’arène
et de flammes
errantes,
Et les vergers
de couleurs
différentes
Quand les hivers
ont absenté nos
yeux.
Plutôt
Phébus,
en son char
radieux,
S’éveillera devers les
Garamanthes,
Et sur le Gange,
en tresses
rougissantes,
L’on pourra voir son Couchant
sommeilleux.
Plutôt
Amour,
plutôt Vénus
sa mère
Iront sans traits
et sans flamme
guerrière,
Mars
sans rondelle,
et Clion sans honneurs,
Que vos
beautés
s’éloignent de mon
âme,
Car si j’avais mille et dix mille
cœurs
Pour s’immoler ils n’auraient d’autre flamme.
Plutôt seront les
ondes
et les Cieux
Manques d’arène
et de flammes
errantes,
Et les vergers
de couleurs
différentes
Quand les hivers
ont absenté nos
yeux.
Plutôt
Phébus,
en son char
radieux,
S’éveillera devers les
Garamanthes,
Et sur le Gange,
en tresses
rougissantes,
L’on pourra voir son Couchant
sommeilleux.
Plutôt
Amour,
plutôt Vénus
sa mère
Iront sans traits
et sans flamme
guerrière,
Mars
sans rondelle,
et Clion sans honneurs,
Que vos
beautés
s’éloignent de mon
âme,
Car si j’avais mille et dix mille
cœurs
Pour s’immoler ils n’auraient d’autre flamme.
En ligne le
07/10/07.
Dernière révision le 23/10/22.