Toujours
le front
de nos Montagnes,
N’est pas de
neige
enfariné,
Toujours le
fond
de nos campagnes
De fleurs
on ne voit
couronné,
Toujours un même
temps
ne dure,
Après le chaud
vient la froideur,
Après notre heur quelque
malheur
Nous doit talonner à
mesure.
Toujours
la nuit
est
successive
À la
claire
torche
du jour,
Bien que la pluye
soit
tardive,
Si suit-elle pourtant toujours
Le plus
beau
temps
qui nous sereine :
Après le printemps
vient l’hiver,
Après la faveur
arriver
On voit la disgrâce
soudaine.
On a vu longtemps nos
cuirasses
Toutes
oisives
pendre aux crocs,
Enrouillées
nos coutelaces
Et tout épointés nos estocs,
Il est à craindre que
Bellone
Ne rompe notre
longue
paix,
Nous en voyons jà les effets
Par les troubles
qu’elle nous donne.
[…]
Toujours
le front
de nos Montagnes,
N’est pas de
neige
enfariné,
Toujours le
fond
de nos campagnes
De fleurs
on ne voit
couronné,
Toujours un même
temps
ne dure,
Après le chaud
vient la froideur,
Après notre heur quelque
malheur
Nous doit talonner à
mesure.
Toujours
la nuit
est
successive
À la
claire
torche
du jour,
Bien que la pluye
soit
tardive,
Si suit-elle pourtant toujours
Le plus
beau
temps
qui nous sereine :
Après le printemps
vient l’hiver,
Après la faveur
arriver
On voit la disgrâce
soudaine.
On a vu longtemps nos
cuirasses
Toutes
oisives
pendre aux crocs,
Enrouillées
nos coutelaces
Et tout épointés nos estocs,
Il est à craindre que
Bellone
Ne rompe notre
longue
paix,
Nous en voyons jà les effets
Par les troubles
qu’elle nous
donne.
[…]
En ligne le
12/09/21.
Dernière révision le 09/10/24.