Les
raisins
en automne,
et les grains
en été,
Les glaçons
en hiver,
qui le cours
arrêté,
Rendent souvent des flots
ès
coulantes
rivières :
Comme on
ne compte point les peines
journalières,
Dont l’avare
se plaît à être tourmenté,
Et moins les
vains
pensers
d’un cerveau
éventé
Qui, après les fourneaux, se grille les
paupières :
Aussi ne saurait-on vous avoir
raconté
L’ennui
que nous avons, à
bon
droit
supporté
Durant votre voyage et bien
fâcheuse
absence :
Qu’on compte, donc,
plutôt, prélat, ces
pensers
vains,
Peines,
raisins,
glaçons,
roses
avec les grains,
Que perdre un si
long
temps
votre
chère
présence.
COmme on ne compte point les roses printanières,
Les
raisins
en automne,
et les grains
en été,
Les glaçons
en hiver,
qui le cours
arrêté,
Rendent souvent des flots
ès
coulantes
rivières :
Comme on
ne compte point les peines
journalières,
Dont l’avare
se plaît à être tourmenté,
Et moins les
vains
pensers
d’un cerveau
éventé
Qui, après les fourneaux, se grille les
paupières :
Aussi ne saurait-on vous avoir
raconté
L’ennui
que nous avons, à
bon
droit
supporté
Durant votre voyage et bien
fâcheuse
absence :
Qu’on compte, donc,
plutôt, prélat, ces
pensers
vains,
Peines,
raisins,
glaçons,
roses
avec les grains,
Que perdre un si
long
temps
votre
chère
présence.
En ligne le
13/09/06.
Dernière révision le 30/04/23.