Marc Claude de BUTTET (v. 1530-1586)
Et ces beaux yeux…
Paris, Michel Fezandat, 1561.
ouvrir sur Gallica : L’Amalthée, f° 79v°.

Et ces beaux yeux, et cette aubine joue,
Qui le matin mort me va réveillant,
Et ce crin d’or crêpe s’entortillant,
Par flots ondés, où Zéphyre se joue,

Et l’emperlé corail que l’Inde avoue
Dont le parler me va émerveillant,
Et ce beau sein doux mon cœur chatouillant,
Où l’honneur saint, et la chasteté noue,

Bref ce beau tout qui mon flanc vint clouer,
Et qu’on ne peut suffisamment louer,
Sont les beautés que les hauts Dieux influent :

Sont les trésors des cieux de plus grand prix,
Sont les filets las où je me vois pris,
Et les doux traits qui rudement me tuent.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Et ces beaux yeux, et cette aubine joue,
Qui le matin mort me va réveillant,
Et ce crin d’or crêpe s’entortillant,
Par flots ondés, où Zéphyre se joue,

Et l’emperlé corail que l’Inde avoue
Dont le parler me va émerveillant,
Et ce beau sein doux mon cœur chatouillant,
Où l’honneur saint, et la chasteté noue,

Bref ce beau tout qui mon flanc vint clouer,
Et qu’on ne peut suffisamment louer,
Sont les beautés que les hauts Dieux influent :

Sont les trésors des cieux de plus grand prix,
Sont les filets las où je me vois pris,
Et les doux traits qui rudement me tuent.

 

En ligne le 14/10/18.
Dernière révision le 20/11/24.