Jamais
œil,
bouche,
poil,
de plus rare
beauté
Ne perça, brûla, prit
cœur
plus dur,
froid,
délivre,
Que le mien, quand j’osai t’admirer, aimer, suivre,
Ô belle qui m’en as atteint, ars et
dompté.
Exempt de
passion,
d’Amour,
de loyauté,
Ne connaissais
l’Enfant
qui tant d’assauts
me livre :
Une œillade
me tue, un baiser
me fait vivre,
Un rets
entre les deux me suspend arrêté :
Le
trait
me navre tant, le flambeau
tant m’enflamme,
Le lien
tant m’étreint, qu’oncques ne fut dans
âme
Coup
plus
grand,
feu
plus
chaud,
plus
ferme
liaison.
La
Mort,
dernier
secours
de quelque mal
qu’on ait,
Si l’âme
ne meurt point, ne guérira ma
plaie,
N’éteindra mon
ardeur,
n’ouvrira ma prison.
Jamais
œil,
bouche,
poil,
de plus
rare
beauté
Ne perça,
brûla, prit cœur
plus dur,
froid,
délivre,
Que le mien, quand
j’osai t’admirer, aimer, suivre,
Ô belle qui
m’en as atteint, ars et dompté.
Exempt
de passion,
d’Amour,
de loyauté,
Ne connaissais
l’Enfant
qui tant d’assauts
me livre :
Une
œillade
me tue, un baiser
me fait vivre,
Un
rets
entre les deux me suspend arrêté :
Le
trait
me navre tant, le flambeau
tant m’enflamme,
Le
lien
tant m’étreint, qu’oncques ne fut dans
âme
Coup
plus
grand,
feu
plus
chaud,
plus
ferme
liaison.
La
Mort,
dernier
secours
de quelque mal
qu’on ait,
Si
l’âme
ne meurt point, ne guérira ma
plaie,
N’éteindra
mon ardeur,
n’ouvrira ma prison.
En ligne le
02/12/04.
Dernière révision le 28/07/23.