[…]
On ne
compte de nuit
les étoiles
menues
Quand les Zéphyrs
de l’air
ont balayé les
nues :
Le nombre on ne dit point au
renouveau
des fleurs,
Qui les prés
piolés
bigarrent de couleurs.
Qui dira par les
champs
combien d’épis
ondoient,
Quand les dons
de Cérès
les campagnes
blondoient ?
Et qui pourra les grains de
l’arène
sommer
Que l’eau
de l’Océan
lave au bord
de la mer ?
Tels et tant de
malheurs,
Mâtin,
je te désire,
À qui mille et mille
ans ne
pourraient pas suffire
Pour d’ordre
les nombrer : non quand j’aurais encor
Aussi
puissante
voix
que celle de Stentor…
[…]
[…]
On
ne compte de nuit
les étoiles
menues
Quand les
Zéphyrs
de l’air
ont balayé les
nues :
Le nombre on ne dit point
au renouveau
des fleurs,
Qui les
prés
piolés
bigarrent de couleurs.
Qui dira par les
champs
combien d’épis
ondoient,
Quand les
dons
de Cérès
les campagnes
blondoient ?
Et qui pourra les grains de
l’arène
sommer
Que
l’eau
de l’Océan
lave au bord
de la mer ?
Tels
et tant de malheurs,
Mâtin,
je te désire,
À qui mille et
mille ans
ne pourraient pas suffire
Pour
d’ordre
les nombrer :
non quand j’aurais encor
Aussi
puissante
voix
que celle de Stentor…
[…]
En ligne le
12/08/21.
Dernière révision le 14/07/23.