Jamais
œil, bouche, poil, de plus
rare
beauté
Ne perça, brûla, prit
cœur
plus dur,
froid,
délivre,
Que le mien, quand j’osai t’admirer,
aimer,
suivre,
Ô belle qui m’en as atteint, ars
et
dompté.
Exempt
de
passion,
d’Amour,
de
loyauté,
Ne connaissais
l’Enfant
qui tant d’assauts
me livre :
Une
œillade
me tue,
un
baiser
me fait vivre,
Un
rets
entre les deux me
suspend arrêté :
Le
trait
me navre tant,
le
flambeau
tant m’enflamme,
Le
lien
tant m’étreint,
qu’oncques ne fut dans
âme
Coup
plus
grand, feu
plus
chaud, plus
ferme
liaison.
La
Mort,
dernier
secours
de quelque mal
qu’on ait,
Si l’âme
ne meurt point, ne
guérira ma plaie,
N’éteindra mon
ardeur,
n’ouvrira ma
prison.
Jamais œil, bouche, poil, de plus
rare
beauté
Ne perça, brûla, prit
cœur
plus dur, froid, délivre,
Que le mien, quand
j’osai t’admirer,
aimer,
suivre,
Ô belle qui
m’en as atteint, ars
et
dompté.
Exempt de
passion,
d’Amour,
de
loyauté,
Ne connaissais
l’Enfant
qui tant d’assauts
me livre :
Une
œillade
me tue,
un
baiser
me fait vivre,
Un
rets
entre les deux me
suspend arrêté :
Le
trait
me navre tant,
le
flambeau
tant m’enflamme,
Le
lien
tant m’étreint,
qu’oncques ne fut dans
âme
Coup
plus
grand, feu
plus
chaud, plus
ferme
liaison.
La
Mort,
dernier
secours
de quelque mal
qu’on ait,
Si
l’âme
ne meurt point, ne
guérira ma plaie,
N’éteindra
mon ardeur,
n’ouvrira ma
prison.
En ligne le 19/11/08.
Dernière révision le 28/07/23.