Olive. Verte, pâle, athénienne, tarde, porte-paix, douce, provençale, huileuse, sacrée, poulpue, nouailleuse, longuette, noircissante, charnue, lieuse, vive, palladienne, fertile, savoureuse, verdoyante, azurée.
Les Olives sont composées de noyaux, d’huile, de chair, et de lie, qui est une fondrée amère qu’elles rendent. L’huile croît en l’Olive depuis la fin d’Août, jusques à la mi-Septembre, et de là en avant leur chair, et leurs noyaux prennent leur cru : Quand il survient une grosse pluie après une grande sécheresse, l’Olive se corrompt, et ne rend que lie, laquelle lie fait noircir l’Olive. Virgile ne remarque seulement que trois espèces d’Olives.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 182v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_371]
(texte modernisé).
[Voir aussi olivier et myrte.]
Oliue. Verde, palle, athenienne, tarde, porte-paix, douce, prouençale, huileuse, sacree, poulpue, noüailleuse, longuette, noircissante, charnue, lieuse, viue, palladienne, fertille, sauoureuse, verdoiante, azuree.
Les Oliues sont composees de noïaus, d’huile, de chair, & de lie, qui est vne fondree amere qu’elles rendent. L’huile croist en l’Oliue depuis la fin d’Aoust, iusques à la mi-Septembre, & de là en auant leur chair, & leurs noïaus prennent leur creu : Quand il suruient vne grosse pluie apres vne grande seicheresse, l’Oliue se corrompt, & ne rend que lie, laquelle lie fait noircir l’Oliue. Vergile ne remarque seulement que trois especes d’Oliues.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 182v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_371]
(texte original).
[Voir aussi oliuier et myrte.]