Marin LE SAULX (?-?)
Comme on voit quelquefois…
Londres, Thomas Vautrolier, 1577.
ouvrir sur Gallica : sonnet 90, p. 84.

COmme on voit quelquefois le Sacre audacieux,
Pourchassant le Héron d’une haine mortelle,
Se perdre dedans l’air d’une si hautaine aile,
Qu’on dirait qu’il voudrait écheler les hauts cieux,

Et puis incontinent refondre en ces bas lieux
D’un cingler plus isnel, et d’une force telle
S’enferrer l’estomac de la propre allumelle,
Du Héron qui meurtrit le Sacre injurieux :

Ainsi voit-on souvent sur cette terre basse,
Les sacres des Enfers qui d’une fière audace
Pourchassent à la mort ma colombe aux yeux verts,

Qui tendant de son bec cette pointe aiguisée,
Des sacres met à mort la troupe déguisée :
Car son bec peut fausser les portes des Enfers.

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COmme on voit quelquefois le Sacre audacieux,
Pourchassant le Héron d’une haine mortelle,
Se perdre dedans l’air d’une si hautaine aile,
Qu’on dirait qu’il voudrait écheler les hauts cieux,

Et puis incontinent refondre en ces bas lieux
D’un cingler plus isnel, et d’une force telle
S’enferrer l’estomac de la propre allumelle,
Du Héron qui meurtrit le Sacre injurieux :

Ainsi voit-on souvent sur cette terre basse,
Les sacres des Enfers qui d’une fière audace
Pourchassent à la mort ma colombe aux yeux verts,

Qui tendant de son bec cette pointe aiguisée,
Des sacres met à mort la troupe déguisée :
Car son bec peut fausser les portes des Enfers.

 

En ligne le 14/05/20.
Dernière révision le 08/01/24.