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Molue ou Morue. Gluante, ferme, blanche, peu-voyante.

La Molue est un pois­son fort com­mun de la mer océa­nique, et non médi­ter­ra­née, qui est meil­leur frais que sa­lé, parce que la chair en est plus savou­reuse. Elle a les yeux assez grands, tou­te­fois elle ne voit guère clair, d’où est venu le pro­verbe que l’on dit de ceux qui ne voient pas bien, ils ont les yeux de Molue.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 169r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_344]
(texte modernisé).

[Voir aussi able ou ablette, alose, anguille, brème, bro­chet, carpe, cha­bot, éper­lan, gar­don, ha­reng, la­mie, lam­proie, lotte, ma­que­reau, meu­nier, perche, plie, raie, rouget, rous­sette, sau­mon, seiche, truite, tur­bot, vai­ron, van­doise.]


 

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Moluë ou Moruë. Gluante, ferme, blanche, peu-uoiante.

La Moluë est vn pois­son fort com­mun de la mer ocea­nique, & non medi­ter­ra­nee, qui est meil­leur frais que sa­lé, parce que la chair en est plus sauou­reuse. Elle a les ïeux assez grands, tou­tes­fois elle ne voit guere clair, d’ou est venu le pro­uerbe que lon dit de ceux qui ne voient pas bien, ils ont les ïeux de Moluë.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 169r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_344]
(texte original).

[Voir aussi able ou ablette, alose, anguille, brame, bro­chet, carpe, cha­bot, esper­lan, gar­don, ha­ren, la­mie, lam­proie, lote, ma­que­reau, mu­nier, perche, plie, raie, rouget, rous­sette, saul­mon, seiche, truite, tur­bot, van­doise, ve­ron.]



 

Liens

* On peut regar­der en ligne sur Gallica un « por­trait » de la Morue et lire « De la Molue », cha­pitre XIII du neu­vième livre, p. 222 de la pre­mière par­tie de L’His­toire entière des Pois­sons, avec leurs por­traits au naïf, de Guil­laume Ronde­let, publiée à Lyon en 1558.

Liens valides au 26/06/22.