Moly. Divin, arcadien, mercurial, salutaire, cyllénien.
Le Moly (selon qu’Homère l’a décrit) est une herbe qu’on trouve en la région d’Arcadie au mont de Cyllène, et le long du lac Pénée, ayant une racine ronde, noire, et grosse comme un oignon, et la feuille semblable à la Squille, et jetant une fleur blanche : Vrai est que les Simplistes lui attribuent une fleur jaune. Le même Homère dit que cette herbe est la plus souveraine de toutes, et que les dieux lui imposèrent ce nom, et Mercure en fut inventeur : Davantage qu’elle est souveraine contre tous charmes et sorcelleries.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 169r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_344]
(texte modernisé).
Moly. Diuin, arcadien, mercurial, salutaire, cyllenien.
Le Moly (selon qu’Homere l’a descrit) est vne herbe que on trouue en la region d’Arcadie au mont de Cyllene, & le long du lac Penee, aiant vne racine ronde, noire, & grosse comme vn oignon, & la fueille semblable à la Squille, & iettant vne fleur blanche: Vrai est que les Simplistes lui attribuent vne fleur iaune. Le mesme Homere dit que ceste herbe est la plus souueraine de toutes, & que les dieux lui imposerent ce nom, & Mercure en fut inuenteur: Dauantage qu’elle est souueraine contre tous charmes & sorceleries.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 169r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_344]
(texte original).