BElle, je sers vos
yeux
et vos cheveux
dorés,
Mais un autre, ô
rigueur,
va moissonnant ma
peine,
Ainsi mais non pour soi
l’agneau
porte la laine,
Ainsi mais non pour soi
l’abeille
fait ses rais,
Ainsi
mais non pour soi le
bœuf
fend les guérets,
Ainsi mais non pour soi le
chien
brosse la plaine,
Ainsi mais non pour soi le
cheval
fond de peine,
Et le
forçat
ainsi fend les flots
azurés.
Ô
brebis, mouches, bœufs, chiens, chevaux
et
forçaires,
N’avez-vous point sujet de plaindre vos
misères,
Lainant,
ruchant,
gagnant,
chassant,
portant,
ramant ?
Si avez pour certain,
mais las ! en votre tâche
Vous avez du repos,
et je sers sans relâche,
En servant vous vivez, et je meurs en servant.
BElle, je sers vos
yeux
et vos cheveux
dorés,
Mais un autre, ô
rigueur,
va moissonnant ma
peine,
Ainsi mais non pour soi
l’agneau
porte la laine,
Ainsi mais non pour soi
l’abeille
fait ses rais,
Ainsi
mais non pour soi le
bœuf
fend les guérets,
Ainsi mais non pour soi le
chien
brosse la plaine,
Ainsi mais non pour soi le
cheval
fond de peine,
Et le
forçat
ainsi fend les flots
azurés.
Ô
brebis, mouches, bœufs, chiens, chevaux
et
forçaires,
N’avez-vous point sujet de plaindre vos
misères,
Lainant,
ruchant,
gagnant,
chassant,
portant,
ramant ?
Si avez pour certain,
mais las ! en votre tâche
Vous avez du repos,
et je sers sans relâche,
En servant vous vivez, et je meurs en servant.
En ligne le
27/05/22.
Dernière révision le 02/11/22.