Seul et pensif ces
champs
et vert
coteau
Vais mesurant
pas
à pas
lentement,
Et des humains
je fuis
l’assemblement :
Mais tel fuir pourtant rien ne me vaut.
Au fort ainsi gouverner il me faut,
Pour ne montrer aux gens mon
gref
tourment.
Vu qu’à me voir on lit dehors comment
Toujours j’endure au dedans un
feu
chaud.
Je crois qu’ici meshui il
n’y a plaine,
Ni mont,
ni bois,
qui ne sachent l’usage
Que tient ma vie
à autrui
incertaine.
Mais je ne sais chercher lieu tant
sauvage,
Qu’amour
toujours ne m’y suive en volant,
Et l’un à l’autre ensemble allons
parlant.
Seul
et pensif ces champs
et vert
coteau
Vais mesurant
pas
à pas
lentement,
Et des
humains
je fuis l’assemblement :
Mais tel fuir pourtant rien
ne me vaut.
Au
fort ainsi gouverner il me faut,
Pour ne montrer aux gens
mon
gref
tourment.
Vu
qu’à
me voir on lit dehors comment
Toujours
j’endure au
dedans un
feu
chaud.
Je
crois qu’ici
meshui il n’y a
plaine,
Ni
mont,
ni bois,
qui ne sachent l’usage
Que tient ma
vie
à autrui
incertaine.
Mais
je ne sais chercher lieu tant
sauvage,
Qu’amour
toujours ne m’y
suive en volant,
Et l’un
à l’autre
ensemble allons parlant.
En ligne le
24/10/05,
versé dans l’anthologie principale le
08/01/23.
Dernière révision le 04/06/24.