Solitaire et pensif par les lieux plus
sauvages,
Où des hommes
le train moins se montre à mes
yeux,
Seul je vas dégorgeant mon
travail
ennuyeux,
Or dans les bois
ombreux,
or du long des rivages.
Là, seul je ramentois celle,
qui en sa garde
A mon cœur
mon fuitif,
et rendre ne le veut,
Et, quand elle voudrait, qui rendre ne le peut,
Tant
humaine
la sent mon traître qu’elle garde.
Là, tout parle
d’amour,
et n’y a, ni
ruisseau,
Ni bête,
ni rocher,
ni pré,
ni arbrisseau,
Qui ne sente avec moi
d’amour
quelque étincelle.
Et je ne puis aller en
déserts
si
lointains,
(Soit par les lieux plus
bas,
soit par les plus
hautains)
Qu’à
cet aveugle
dieu tant soit peu je m’y cèle.
Solitaire
et pensif par les lieux plus
sauvages,
Où des
hommes
le train moins se montre à mes
yeux,
Seul je vas
dégorgeant mon
travail
ennuyeux,
Or dans les
bois
ombreux,
or du long des rivages.
Là,
seul je ramentois celle, qui en sa garde
A mon
cœur
mon fuitif,
et rendre ne le veut,
Et, quand elle voudrait,
qui rendre ne le peut,
Tant
humaine
la sent mon traître qu’elle garde.
Là,
tout parle d’amour,
et n’y a, ni
ruisseau,
Ni
bête,
ni rocher,
ni pré,
ni arbrisseau,
Qui ne sente avec moi
d’amour
quelque
étincelle.
Et
je ne puis aller en déserts
si lointains,
(Soit par les lieux plus
bas,
soit par les plus
hautains)
Qu’à
cet
aveugle
dieu tant soit peu je m’y cèle.
En ligne le 24/10/05,
versé dans l’anthologie principale le
11/11/23.
Dernière révision le 11/11/23.