Vivons, Belle, vivons et suivons notre
amour,
De cent
divers
plaisirs
bienheurant notre
vie,
Sans estimer en rien le
babil
de l’envie,
Qui du bonheur d’autrui se tourmente toujours.
’’Le
soleil
s’en va bien et revient chacun
jour :
Mais depuis que la Mort
notre vie
a ravie,
Et qu’une fois en bas notre
ombre
l’a suivie,
Il ne faut plus,
Maîtresse,
espérer du retour.
Suivons doncques heureux notre
amour
fortunée,
Et vivons peu soigneux du
jour
à la journée,
Sans songer aux jaloux,
n’au trépas
inhumain.
Périsse cettui-là
qui d’ardente
malice
Brasse un mal
dessus nous, et cil aussi périsse
Qui se ronge
l’esprit
du soin
du lendemain.
Vivons, Belle, vivons et suivons notre
amour,
De cent
divers
plaisirs
bienheurant notre
vie,
Sans estimer en rien le
babil
de l’envie,
Qui du bonheur d’autrui se tourmente toujours.
’’Le
soleil
s’en va bien et revient chacun
jour :
Mais depuis que la Mort
notre vie
a ravie,
Et qu’une fois en bas notre
ombre
l’a suivie,
Il ne faut plus,
Maîtresse,
espérer du retour.
Suivons doncques heureux notre
amour
fortunée,
Et vivons peu soigneux du
jour
à la journée,
Sans songer aux jaloux,
n’au trépas
inhumain.
Périsse cettui-là
qui d’ardente
malice
Brasse un mal
dessus nous, et cil aussi périsse
Qui se ronge
l’esprit
du soin
du lendemain.
En ligne le
11/12/16.
Dernière révision le 07/10/21.