Me semble plus fâcheuse, et cent
fois plus cruelle
Par l’opposition
de ma fortune
belle,
Que le
cruel
Amour
qui ne veut s’enflammer.
Que de
maux,
que d’ennuis,
qui les voudrait nommer
Compterait mieux les
fleurs
de la saison
nouvelle,
Les herbes,
les moissons
de Cérès
l’immortelle,
Toutes les gouttes
d’eau
de l’outrageuse
mer.
Combien de mes
Amis
étonnés de ma
vie,
De ma
morte
façon,
de ma mélancolie,
S’enquièrent du sujet de mon
mal
languissant ?
Où est-ce, disent-ils, sa
belle
humeur
qu’on aime ?
D’où vient ce
poil
grison
en l’âge
florissant ?
Ainsi pour trop t’aimer je ne suis plus moi-même.
LA plus douce douceur que j’ai reçu d’aimer,
Me semble plus fâcheuse, et cent
fois plus cruelle
Par l’opposition
de ma fortune
belle,
Que le
cruel
Amour
qui ne veut s’enflammer.
Que de
maux,
que d’ennuis,
qui les voudrait nommer
Compterait mieux les
fleurs
de la saison
nouvelle,
Les herbes,
les moissons
de Cérès
l’immortelle,
Toutes les gouttes
d’eau
de l’outrageuse
mer.
Combien de mes
Amis
étonnés de ma
vie,
De ma
morte
façon,
de ma mélancolie,
S’enquièrent du sujet de mon
mal
languissant ?
Où est-ce, disent-ils, sa
belle
humeur
qu’on aime ?
D’où vient ce
poil
grison
en l’âge
florissant ?
Ainsi pour trop t’aimer je ne suis plus moi-même.
En ligne le
10/10/23.
Dernière révision le 12/12/23.