Si je vis par la
mort,
si je meurs par la vie,
Si je transis au feu,
si je brûle dans
l’eau,
Si j’appelle en chantant
l’implacable
tombeau,
Mon âme
est-elle pas d’étranges
maux
suivie.
Si je vis bien content, et si je meurs
d’envie,
Si je crois qu’un
Aspic
soit gracieux
et beau,
Si au pied
d’un rocher
je cherche son coupeau,
Suis-je pas possédé d’une
étrange
manie.
Hélas dites-moi donc, dites
cher Belle-Fleur,
Lequel me sied le mieux ou la
joie
ou le pleur :
Dites, en ce danger
quel onguent
m’est
propice.
Si je la veux charmer je me charme les
sens,
Je perds en vain le temps
haletant mes accents,
Ainsi que fit Orphée
après son Eurydice.
Si je vis par la
mort,
si je meurs par la vie,
Si je transis au feu,
si je brûle dans
l’eau,
Si j’appelle en chantant
l’implacable
tombeau,
Mon âme
est-elle pas d’étranges
maux
suivie.
Si je vis bien content, et si je meurs
d’envie,
Si je crois qu’un
Aspic
soit
gracieux
et beau,
Si au pied
d’un rocher
je cherche son coupeau,
Suis-je pas possédé d’une
étrange
manie.
Hélas dites-moi donc, dites
cher Belle-Fleur,
Lequel me sied le mieux ou la
joie
ou le pleur :
Dites, en ce danger
quel onguent
m’est
propice.
Si je la veux charmer je me charme les
sens,
Je perds en vain le temps
haletant mes accents,
Ainsi que fit Orphée
après son Eurydice.
En ligne le
27/09/08.
Dernière révision le 19/06/22.