C’est aujourd’hui
vertu
que savoir courtiser,
C’est vice
que haïr la malice
de l’homme,
C’est vertu
que chérir cil qui son bien consomme,
C’est vice,
d’espinay,
que le mal
dépriser.
C’est
vertu
que savoir très bien dévaliser,
C’est vice
de parler des Courtisans
de Rome,
C’est vertu
de priser celui qui mieux assomme,
C’est vice
que la foi
et le Ciel
aviser.
C’est
vertu
d’amasser contre toute
justice,
Mais de faire raison,
mon d’Espinay, c’est
vice,
C’est vice
que n’avoir l’autrui avec le sien.
C’est
vertu
que le bien des pauvres empêcher,
C’est vice
que de voir un homme
s’en fâcher,
Et le vice
plus grand, c’est d’être
homme
de bien.
C’est
aujourd’hui vertu
que savoir courtiser,
C’est
vice
que haïr la malice
de l’homme,
C’est
vertu
que chérir cil qui son bien consomme,
C’est
vice,
d’espinay,
que le mal
dépriser.
C’est
vertu
que savoir très bien dévaliser,
C’est
vice
de parler des Courtisans
de Rome,
C’est
vertu
de priser celui qui mieux assomme,
C’est
vice
que la foi
et le Ciel aviser.
C’est
vertu
d’amasser contre
toute
justice,
Mais de faire
raison,
mon d’Espinay,
c’est
vice,
C’est
vice
que n’avoir
l’autrui avec le sien.
C’est
vertu
que le bien des pauvres empêcher,
C’est
vice
que de voir un homme
s’en
fâcher,
Et le
vice
plus grand, c’est
d’être
homme
de bien.
En ligne le
08/12/06.
Dernière révision le 24/10/24.